Les phrases qui motivent, et celles qui usent. Extrait de mon cours, aux Master II 2025 - 2026

Dans la communication santé, comme ailleurs, les mots comptent. Pas seulement ceux qu’on écrit pour les patients ou les soignants. Ceux qu’on s’échange aussi, entre agences et clients.

Il y a des phrases qui font plaisir à entendre : ·

« J’ai envie de travailler avec vous parce que j’aime vos idées. » ·
« J’ai hâte de commencer cette collaboration. » ·
« Vous avez parfaitement compris notre besoin. »

Ce sont des phrases simples, mais elles donnent du sens. Elles montrent qu’on est écoutés, respectés. Et elles motivent l’équipe, vraiment. Ça donne envie de faire plus, de creuser plus loin, de défendre le projet.

Et puis il y a les autres phrases. Celles qui bloquent : ·

« Je n’aime pas. » (sans explication) ·
« Il faut refaire une proposition. Faites vite, pour le dépôt !» (sans brief, sans retour) ·
« Je vous promets de faire de mon mieux pour faire valider le projet . »

Ces mots ne sont pas toujours dits avec malveillance. Mais ils créent une distance, ou une forme de méfiance. Quand on promet, c’est qu’on doute. Quand on juge sans expliquer, c’est qu’on n’est pas prêts à dialoguer. On que l’on n’a pas d’avis ?

On ne cherche pas des compliments. On cherche des relations franches, construites, impliquées. Parce que ce qu’on fait est collectif. Et que dans un projet santé, ce qui circule entre nous se retrouve, au bout de la chaîne, dans les mots qu’on transmet à d’autres.

Parler d’esprit d’équipe ? oui, clairement

Cela renforce l’idée que la réussite d’un projet repose sur une dynamique collective. Tu es dans une agence où chaque brief, chaque retour impacte plusieurs personnes : DA, rédac, strat, chef de projet… donc oui, souligner l’esprit d’équipe rend le propos plus humain et plus juste.

Joan : “Ce genre de retour alimente notre esprit d’équipe. Il crée une énergie commune, donne envie de se dépasser ensemble.”

Parler d’égo d’équipe ? pourquoi pas 

Le mot “égo” peut sonner un peu négativement ou égocentré, surtout dans un contexte de service B2B où la posture attendue est celle de l’écoute, de la rigueur, de l’humilité. En revanche, on peut parler de fierté collective, valorisation du travail, ou même motivation interne — sans faire référence directement à l’égo.

Delphine : “Ça valorise notre travail. Et ça compte pour l’équipe.”
Stéphanie : “Quand un client nous dit qu’il aime nos idées, que ça le fait avancer, ça valide notre engagement collectif.”